Des posters et des cartes de mes Fées sont disponibles en cet endroit de ma Librairie

À propos des Fées…

 

 

Les dictionnaires étymologiques nous enseignent que le mot « fée » vient du latin fata qui veut dire « destinée ». Sauf qu’ils oublient le plus souvent de rappeler que le mot fatum dérive du verbe latin fari qui signifie « parler ».

Ainsi la fée, lorsqu’elle ne désigne pas un élémental, est-elle Celle-Qui-Parle. Mais en aucune façon pour faire des prévisions ou des oracles. Certainement pas pour nous faire croire en la nécessité d’un soi-disant destin. En fait, il n’est qu’une seule raison pour la voir s’exprimer.

— Quel est ton vœu ? vient-elle nous demander.

Ton vœu. Non pas celui de quelqu’un d’autre. Et encore moins le vœu d’une volonté supérieure à laquelle, par obligation, tu devrais te conformer. Ton vœu ; ton choix, ton désir. Et quand nous faisons entendre notre voix pour répondre à son invitation, c’est notre pouvoir que nous reprenons ; nous sommes alors à même de comprendre qu’il n’y a jamais eu ni destin ni fatalité.

Les fées sont des expressions de la terre. Elles sont le réceptacle de l’esprit de la plante et leur vocation est naturelle autant que spirituelle. Elles représentent la somatisation du principe féminin qui accompagnent la croissance. Elles conscientisent notre destin qui est de n’en pas avoir. Et c’est par elles que le désir d’un roi éclairé, à travers le héros qui le sert, peut trouver son accomplissement.

Je ne les vois pas. Je ne les entends pas, ni ne sais mesurer leur rayonnement. Mais je leur chante des petites chansons. Je glisse à leur intention de mignons talismans dans l’écorce des arbres. Je leur parle avec humilité – ce qui veut dire autant les deux pieds dans la terre que depuis mon inconnaissance totale du sujet.

Ce dont j’ai conscience, c’est d’influer grâce à l’attention que je leur porte sur le champ vibratoire que nous partageons elles et moi. De même savais-je, lorsque j’ai créé ces représentations et réceptionné les messages qu’elles m’ont soufflé, avoir recours à ce que d’aucuns appellent « la fonction fée » dans le conte et que l’on connaît aussi sous le nom d’intuition.